En cette fin d’année scolaire, les élus municipaux de la commune de Saint-Paul ont eu l’occasion de délibérer dans un contexte relâché, en l’absence d’une opposition peu séduite par les affaires à l’ordre du jour.

Pourtant l’affaire n°7, a ravivé une vieille affaire de cadeaux pour la fête des mères, qui n’ont pu être distribués en 1997 à la suite d’une décision de justice. Les cadeaux, des saladiers et autres accessoires de cuisines, ont été conservés pendant près de 15 ans dans des conteneurs situés, encore aujourd’hui, au centre de vacances de l’Ermitage. Ils se sont immanquablement désagrégés au fil du temps, nécessitant qu’ils soient au plus vite sortis du patrimoine municipal et détruits. Cette opération coûtera près de 5000 euros à la commune tandis qu’on se souviendra que la  valeur marchande de ces biens est évaluée à 1,3 millions de francs en 1997 (200000 euros). La député-maire a rappelé au cours de cette séance qu’il était en aucun cas question de régler des comptes en vue des élections à venir, mais qu’il était essentiel et obligatoire de délibérer pour  solder un passé . Jean Erpeldinger, élu EELV, a ajouté aussi que cette délibération tout en mettant un terme à de vieilles pratiques, était tout aussi symbolique envers les femmes, que l’on ne peut plus considérés désormais comme dévolues à des tâches de cuisine ou de ménage.

Au cours de l’affaire suivante, les élus municipaux ont du se prononcer pour l’élection de Jean Erpeldinger en remplacement de Christophe Pomez qui ne siège plus au TCO et à certaines commissions (telle que la commission environnement)