CAPRequin une expérience sous surveillance

Le projet Caprequin nous a été présenté par les membres du Comité des pêches comme un programme d’étude du comportement des espèces ciblées que sont le requin bouledogue et le requin tigre ; il ne s’agirait pas de prélever pour prélever, de tuer pour tuer, il s’agirait donc d’étudier leur comportement en terme général et plus particulièrement devant les deux dispositifs (drumline et palangre de fond) qu’ils se proposent de tester avec l’appuie scientifique de l’IRD et qui pourraient, si ces études sont concluantes, être adoptés comme dispositifs défensifs.

Les élus écologistes ne peuvent s’opposer à des études et sont pour l’acquisition de connaissances car c’est la condition pour mener des actions politiques éclairées et efficaces.  Cependant devant les craintes exprimées ces derniers temps sur de potentiels prises accessoires, nous avons souhaité émettre deux réserves  sur ce programme d’étude :

– d’abord que ce soit fait en toute transparence en le rendant accessible à des observateurs libres, à des associations de défense de l’environnement vu qu’aujourd’hui des craintes s’expriment sur les autres animaux qui pourraient être pris par les drumline et palangre. Ces observateurs libres devront avoir accès aux embarcations pour la vérification et le renouvellement des appâts, aux caméras, aux enregistrements etc.

– ensuite, que le dispositif soit arrêté en cas de capture et mort d’espèces autres que les requins ciblés, parce-que ça serait là un dommage collatéral inacceptable si on se soucie un tant soit peu de la préservation de la faune marine.

Nous nous réjouissons que ces réserves aient été intégrées à la délibération et soient portées par toute l’équipe, nous amenant à approuver le versement de cette subvention.

 

Mélissa Cousin
Conseillère municipale
Mairie de Saint-Paul

vice présidente du TCO

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