Lors du bureau communautaire de lundi 8 avril est passée une note d’information concernant la constitution « d’un groupement de commande » pour lancer dés maintenant une consultation pour un marché d’études et de programmation en vue de la création d’un outil multi-filières.

Cette solution multi-filières qui nous a été présentée lors des « séminaires déchets » de septembre et décembre passés, et pour laquelle le TCO se propose aujourd’hui de commander une étude pour un marché estimé entre 500 000 et 800 000 euros (à répartir à part égale entre chaque membre du groupement), est en fait une solution mixte de traitement de déchets avec une partie tri, une partie enfouissement et une partie incinération.

Sur la partie incinération, je voudrais rappeler que les élus écologistes ont toujours été opposés à ce type de traitement polluant pour l’environnement et dangereux pour la santé. L’institut de veille sanitaire a démontré l’effet cancérigène sur la population des molécules toxiques rejetées par ce type d’équipement.

Sur cette affaire, je me suis donc abstenue considérant qu’avant d’étudier
la solution multi-filières avec incinérateur, il aurait fallu étudier et mettre en place des solutions alternatives telles que les ressourceries et recycleries, la redevance incitative qui permettrait de responsabiliser les concitoyens, la lutte contre le sur-emballage, un meilleur tri des déchets organiques…

C’est tout ça qu’il aurait fallu étudier et mettre en place avant d’aller étudier une solution avec incinération.

La situation est urgente nous dit-on car les centres arrivent à saturation ; mais la situation n’est pas urgente du jour au lendemain. Il y avait urgence à prendre les bonnes décisions, et il y a urgence, encore aujourd’hui, à aller vers des solutions vraiment durables.